Paris Model United Nations NOVEMBRE 2016 conference

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Nine of our students attended the Paris MUN weekend conference between the 19th and 21st November accompanied by Sylviane LAGET-DROP and David LEWIS(Agessia co-ordinators).

 

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At this annual simulation of the United Nations, each student (Premieres and Terminales) was designated a committee after selecting a country he/she was interested in discovering and representing at this forum (please see below for those who took part). During the weekend, our delegates spoke on behalf of Burkina Faso or Nigeria.

After an inspiring address from  Sarah Camboge, the conference’s UN secretary general (« our earth is brimming with chaos »and « our dedication to our responsiblities – including the responsibility of tolerance – is being tested as never before ») our delegates debated and voted on clauses and amendments in order to forge and then pass as many resolutions as possible in their committees.

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Topics ranged from the use of civilian and military drones to the rights of the Sahwari people of the Western Sahara, from the future of ‘smart cities’ to monitoring the use of biotechnology. The conference venue was the Palais de la Mutualité in the 5th arrondissement and the staff there served much needed coffee and croissants during the breaks !

On Monday morning, all 800 delegates (from 56 schools from all over the world) came together  for the General Assembly which looked at how the United Nations can combat ‘Corruption in Aid’.

Closing the conference, the PaMUN Director, Mr Ouriel Reshef urged the delegates to ask themselves and then act on the three questions posed by the philosopher Voltaire:

1)       What can I believe ?

2)       What do I know ?

3)       What should I do ?

Thank you again to Catherine Chavane (Agessia treasurer) for researching and then booking the well run and welcoming hotel which is in walking distance of the venue. Next year PaMUN returns to the refurbished UNESCO building.

Thank you also to all our students whose engagement was impressively mature and whose company was delightful, be it around the conference venues or during our evening meals at the pizza and sushi  restaurants close to our friendly hotel. You can see photographs and post-conference interviews with some of our delegates on the AGESSIA website.

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Each delegate received a certificate of MUN attendance. The list of Lycée Duby delegates who participated this year follows :

Lisa BARRAU (Environment Committee)

Erin COYLE (Special Conference on reconstituting the UN Charter)

Eve FRASER (Political Committee) ;

Krista GARCIN (Environment Committee)

Elia LOVY (Human Rights Panel) ;

Camille MALERBE DERAM (Economics and Society Committee) ;

Lucia RODRIGUEZ BAI (UN High Commission for Refugees)

Anastasia TORJUSSEN (Human Rights Panel)

Alexander WHITE (Disarmament Committee)

David Lewis, 30.11.16.

MELISSA BYRNE, OIB 2016, A DUBLIN

Reportage écrit en décembre 2016 :
Interview de Mélissa Bimg_5590YRNE, Promotion 2016, en 1e année en Commerce international à University College of  Dublin (UCD) , à DUBLIN

Rencontre avec Mélissa Byrne, 18 ans, titulaire d’un Bac ES OIB (mention Bien) obtenu en juin 2016. Lauréate du Cambridge CAE et de l’iGCSE language, pour lesquels elle a obtenu respectivement les notes B et A, elle étudie aujourd’hui à Dublin.

 

Pourquoi t’es-tu dirigée vers le University College Dublin (UCD), en Commerce International ?

Mon père, qui est irlandais, a fait ses études là-bas et des dizaines d’années après il me parle encore de ces quatre années comme les meilleures années de sa vie. J’adore aussi ce pays, dans lequel je suis allée en vacances, au moins une fois chaque année. La famille sur place a aussi contribué au fait que je choisisse l’Irlande, au détriment des écoles que j’avais sélectionnées sur UCAS [système universitaire anglais, ndlr] par exemple.

De plus, la qualité et la renommée des deux écoles qui m’intéressaient – UCD et Trinity – m’ont beaucoup motivé. Après avoir fait des recherches, j’ai vu que UCD était la meilleure école en Irlande, pour faire du commerce, donc j’ai immédiatement décidé que c’était ce que je voulais. En Terminale, les professeurs mettaient plutôt l’accent sur UCAS, les écoles au Canada et aux Etats-Unis, mais M. Lewis m’a expliqué la marche à suivre…

 Comment fonctionne le système irlandais ?

En Irlande, l’équivalent de UCAS pour le Royaume-Uni ou d’APB pour la France, est le CAO – Central Applications Office. On s’inscrit avant le 1er février et on sélectionne jusqu’a dix cours qui nous intéressent. Il peut s’agir de différents cours dans différentes écoles, ou dans la même.

Pour ma part je m’y suis prise trop tard, ne connaissant pas la deadline, mais CAO rouvre pour les candidats retardataires en mai : donc pas de panique si vous ratez la deadline !

Il n’y a pas d’offres. Le système marche en fonction de l’offre et de la demande donc c’est seulement en regardant les notes demandées au cours des années précédentes pour les cours qui nous intéressent, que l’on peut se faire une idée de ses chances d’être accepté ou pas. Il n’y a pas de « personal statement » à faire, et la procédure est très simple : ça m’a pris 40 minutes.

Dès que j’ai eu mes résultats du Bac, j’ai envoyé des copies par la poste. Le seul bémol est que les offres sont faites seulement une fois que les élèves irlandais reçoivent leurs résultats, donc fin août… Pour ma part, mes notes étaient plus hautes que je ne l’espérais et donc j’étais quasiment sûre d’être prise, j’avais quand même un plan B en France au cas ou…

L’université en Irlande coûte environ 3000 euros l’année, mais pour les élèves étrangers il faut garder en tête le prix des chambres sur le campus, qui varient de 6000 à 10 000 euros l’année.

Comment se déroule ton année universitaire ?

Pour mon cours – Commerce International – au premier semestre j’ai eu environ 15 heures par semaines, ce qui change énormément des journées chargées du lycée. Par exemple, ici le vendredi je n’ai pas cours ce semestre. On  a six modules par semestre : ce semestre, j’ai trois modules obligatoires : Business in Society, Data Analysis, Maths for Business. J’ai également deux modules de langues (j’ai choisi français et espagnol, mais à la fin du premier semestre de la première année on doit en abandonner une) et un « elective », c’est-à-dire un cours de mon choix qui peut être de n’importe quelle discipline, cet « elective » nous permet de découvrir autre chose. Pour chaque matière, on a entre 2 et 3 heures de cours magistraux (de 100 à 300 élèves) et, pour certaines, une heure de tutorial où l’on est environ 30 par classe.

On a des examens deux fois par an, avant Noël et en mai. C’est super qu’on les ait avant Noël parce qu’à Noël on peut vraiment se reposer et profiter des vacances. En janvier, on changera complètement de modules et les examens de mai porteront donc sur ce que l’on aurafait de janvier à mai. Pour la plupart des matières on a, à peu près, 40 % de contrôle continu et 60 % durant les examens finaux. Les 40 % peuvent être cumulés au fur et à mesure du semestre, en fonction des matières. Ce sera grâce à des projets de groupe, des débats de groupe, des tests et des présentations.

Un « pass » s’obtient avec la note de 40 %. Donc si on s’investit bien pendant les semestres, avec les continuous assessments et les examens ce n’est pas trop dur… J’espère. Si on rate un module du semestre 1, on peut le repasser avec les examens du semestre 2 en mai. Si on rate un module du semestre 2, on peut le repasser en septembre.

Quel bilan dresses-tu aujourd’hui ?

Ça fait maintenant trois mois que j’ai déménagé, et je suis très contente. J’ai choisi ce cours car c’était assez général et que je ne savais, et ne sais toujours pas d’ailleurs, ce que je veux faire plus tard. Mais j’avais peur qu’au final ce cours « pratique » ne me plaise pas et c’est totalement le contraire, j’adore ce que j’étudie c’est tellement intéressant ! Même les maths qui me faisaient très peur sont très très « faisables » ! Dans cette matière, je sens vraiment que quand j’y mets le travail, c’est récompensé. Les exercices des quizz et des examens sont exactement comme ceux qu’on fait pour s’entraîner : il n’y a pas de surprises. Les professeurs sont aussi extrêmement intéressants, ils sont vraiment passionnés par ce qu’ils font, font aussi des recherches et ont très souvent leur entreprise par ailleurs et des expériences dont ils témoignent.

Il faut aussi être autonome dans son travail mais je pense que l’OIB nous a bien aidés pour y parvenir. Il y a pas de devoirs, il y a des exercices conseillés mais il faut se discipliner et se forcer. C’est aussi très important de s’imposer une routine. L’école, elle-même, est très moderne et l’architecture est super. J’ai été très agréablement surprise !

Comment se déroule « l’intégration » ?

S’intégrer n’était pas difficile mais peut-être pas aussi facile que je ne le pensais. Il faut aller vers les gens mais c’est très faisable. Le travail de groupe aide, des soirées commerce en ville sont organisées, et on a organisé un voyage à Amsterdam pour quelques jours en mars : donc on apprendra encore mieux à se connaître là-bas. Je pense que je m’imaginais plus que j’allais me faire plein d’amis dès le départ mais, à la semaine 12, je rencontre encore des gens sympa chaque jour ! On a aussi été mis dans un groupe de 8-10, géré par un élève de 2nde année, à qui on peut poser des questions, se référer, avec qui prendre un café. Ce qui aide beaucoup aussi !

Deux autres Français, avec qui je m’entends bien, sont aussi présents dans mon cours mais j’aimerais bien en rencontrer plus. Il y a la French Society mais ce sont plutôt les élèves qui veulent apprendre le français qui y vont. Cela dit, ils sont gentils aussi donc ca va, on les aide. Il y a quelques autres nationalités, notamment des Américains, mais honnêtement on se mélange pas mal donc on n’y prête pas trop attention.

Je suis logée sur le campus et ma résidence est “catered” donc on n’a pas à cuisiner : ce qui est pratique, parce que je suis pas très douée… J’espère l’être à nouveau l’année prochaine car c’est très pratique, je suis à 5 minutes à pied du bâtiment de Business. Le cours de Commerce dure trois ans et celui de Commerce International dure quatre ans, la 3ème année on part à l’étranger, dans le pays de la langue qu’on a choisie. Je ne sais pas trop encore ou je voudrais travailler plus tard. Peut-être quelques années en Irlande, ensuite un peu en France et puis à l’étranger après, mais je ne sais pas encore où. Depuis mon stage de 2nde , j’ai en tête que je veux être Manager dans les Ressources Humaines, mais il se peut que je change d’avis. J’ai encore le temps, peut-être de la communication ? Je ne connais personne de Duby ici mais avant de venir, je m’étais renseignée et il y en avait deux ou trois, plus âgés, que je n’ai pas vus sur place.