David Lewis, GDMun 2017

GDMun, GEORGES DUBY MODEL UNITED NATIONS 2017

Saturday, 18th March : Lycée Duby- Sunday, 19th March : Lycée Cézanne

 OLYMPUS DIGITAL CAMERA GD MUN just grows and grows … ! The third debating weekend conference hosted by Lycée Duby and organised by the school’s OIB students was another rip-roaring success and, this year, attracted over 200 delegates who took part in a debating weekend split between lycées Duby (Saturday committe sessions) and Cézanne (the General Assembly). Students from Lycée Cezanne, IBS in Bouc Bel Air, and Lycée St Charles also joined in the fun and all the hard work of Mathieu Sacchi, this year’s General Secretary (calmness personified)  the untiring chairs of committees and the administration, budget control and press teams, paid off handsomely.

The theme of GD MUN 2017 was ‘Combating Obstacles to Future Peace, Equality and  Sustainablility’ – all issues addressed expertly by the conference’s guest speaker, Mr Jamai Ait Hmitti, who was kind enough to begin proceedings on Saturday morning before the committees got to work.

As well as the Security Council, convened to discuss ‘Defining the Limits of UN Intervention in Territorial Conflicts,’ and the Special Conference on ‘Reacting to the Rise of Nationalism and Regionalism,’ five committees were in session throughout the first day – from Human Rights (‘Preventing Abuse Against Ethnic Minorities and Countering Violent Extremism’) to the Environmental Panel (‘Measures to Promote Sustainable Agriculture and Combat Deforestation’).

The General Assembly also proceeded smoothly on the Sunday, thanks to Mr Bard, the headteacher of Lycée Cézanne, and his staff, some of whom joined our wonderful group of AGESSIA parents in providing support and security at Lycée Cézanne. The topic debated on Sunday was ‘Measures to Solve and Prevent Conflicts due to Essential Resource Scarcity.’ No conflicts were reported despite the fierce debating !

Many thanks also to Mrs Bretelle who supported the students at Lycée Duby on the Saturday morning and who runs the weekly MUN-themed Debate Club from September to March every year. Well done everybody and we look forward to next year and new converts to MUN simulations …

David Lewis (AGESSIA)- 04/04/17

Guillaume Doussin, Promotion 2014, Canada

Reportage écrit en mars 2015 :

guillaumeInterview de Guillaume Doussin, Promotion 2014, en 1e année du Bachelor of Commerce (BCom), à McGill à Montréal.

Rencontre avec Guillaume Doussin, 18 ans, titulaire d’un Bac S OIB (mention Très Bien) obtenu en juin 2014. Il étudie aujourd’hui au Canada.

Il nous a très gentiment écrit ce témoignage :

« J’ai actuellement 15h de cours par semaine (5 cours de 3h/semaine chacun, le maximum pour la faculté de commerce) mais beaucoup d’élèves choisissent de n’en avoir que 12 (4 cours, le minimum pour être considéré comme étudiant à temps plein). Le nombre d’heures de cours dépend aussi de la faculté. Le Bachelor of Commerce est validé lorsqu’un élève a complété 120 crédits, dont 30 attribués automatiquement à chaque élève ayant passé le bac français. À raison de 3 crédits par cours et 5 cours par semestre, cela signifie que 3 ans sont nécessaires à l’obtention du diplôme. 12 de ces cours font partie du « core » (obligatoire pour tous les étudiants de la faculté), et touchent à tous les domaines du monde du business : comptabilité, finance, comportement organisationnel, marketing, économie. Ensuite, les élèves ont la liberté de choisir leur degré de spécialisation en choisissant un ou deux ‘majeur(s)’ (12 cours) dans un de ces domaines, et/ou une ou deux ‘concentration(s)’ (5 cours) avec le choix de prendre un ou deux ‘mineur(s)’ dans n’importe quelle faculté ! (6 cours) Par exemple, mon majeur est « General Management with concentration in Marketing » et je fais un mineur en Psychologie (Faculté des arts). La structure du programme est donc assez flexible, et s’il reste des crédits pour aller jusqu’à 90, on peut choisir n’importe quel cours (appelé « elective ») offert par l’université ! Par exemple, « The art of listening », un cours réputé pour être l’un des plus faciles à McGill…
Le nombre d’élèves par cours est variable, allant de 40 à 600 (oui ça fait beaucoup mais les profs ont des micros). La plupart du temps, les profs passent un PowerPoint dont on a accès par la suite sur internet, donc la prise de notes n’est pas toujours indispensable. Parfois (surtout pour les cours de 600 personnes), les cours sont enregistrés, donc on n’est même pas obligé d’y aller !
En faculté de commerce, le rythme de travail est beaucoup plus soutenu que dans certaines autres facultés. Cela inclut les lectures du livre pour se préparer au cours, des essais ponctuels, et surtout (la spécialité de la faculté) des projets de groupe dans presque toutes les matières. Ça peut sembler être beaucoup mais tout est planifié, donc on sait à l’avance quelle quantité de travail nous attend tout au long du semestre.
Un semestre se finit par des partiels pour la plupart des matières, mais combien sont réussis n’a pas vraiment d’importance pour passer en deuxième année : si un élève échoue un cours, il suffit qu’il le reprenne au semestre suivant.

Passer de Duby à McGill nécessite un petit temps d’adaptation : les températures sont légèrement plus rudes, la population étudiante est beaucoup plus diversifiée, le campus est gigantesque et beaucoup plus joli – et moins jaune, tout est plus cher (croyez-moi, vous imprimerez moins qu’au CDI et vous prendrez soin de vos manuels scolaires), mais dans l’ensemble, tout correspondait à mes attentes, et mon expérience à McGill ne m’a pas déçu.

Comme beaucoup d’étudiants internationaux en première année, je suis logé en résidence étudiante McGill. Ma résidence (New Residence Hall) a l’avantage d’être un ancien hôtel, donc ma chambre, que je partage avec un colocataire, n’est pas si mal, et les salles de bain sont individuelles – ce qui n’est pas le cas dans toutes les résidences. Les résidences sont beaucoup plus chères qu’un appartement hors campus (environ $1100/mois avec colocataire, ce qui revient à 770EUR) mais c’est un impératif si l’on veut s’intégrer facilement dès la première année : presque tous mes amis sont sur mon étage, et le fait de vivre ensemble 24h/24 crée des amitiés dès les premiers jours. Ça me rappelle l’ambiance de l’internat, sauf qu’il n’y a aucune règle (héhé).
Il y énormément de Français sur le campus, et beaucoup restent seulement entre Français (« The French clique »), ce qui est dommage quand on a l’opportunité de rencontrer des gens venant du monde entier. Parmi mes amis on trouve quelques Dubyiens bien sûr, mais aussi des Américains, Pakistanais, Canadiens, Indiens, Allemands, Taïwanais, Équatoriens, Bulgares, Zimbabwéens…
Les résidences sont réservées aux étudiants de première année, donc l’an prochain je compte me prendre un appartement avec 3 amis. Ce sera beaucoup moins cher !

Si tout se passe bien, je serai capable de rester pas plus de 3 ans à McGill, mais encore une fois, comme le BCom Program est assez flexible, j’ai aussi la possibilité de faire un semestre de plus, pour répartir le travail sur plus de semestres.
Après un Bachelor of Commerce, il est conseillé de travailler deux ou trois ans avant de demander des Graduate Schools, pour avoir plus d’expérience. Sinon, il est fortement encouragé de faire des stages à longue durée (payés bien sûr) pendant l’été, et ma faculté bénéficie de nombreux conseillers dont le rôle est de faciliter la recherche de stages ou d’emplois pour les étudiants. Je compte en profiter pour travailler au Canada, que ce soit pendant l’été ou après McGill – et essayer de limiter ma dette étudiante.

Si vous voulez en savoir plus sur quoi que ce soit concernant McGill, n’hésitez pas à me contacter par Facebook (Guillaume Doussin) ou par e-mail (guillaume.doussin@mail.mcgill.ca) « .

Encore un grand merci à Guillaume pour sa réactivité et sa gentillesse…

Marine Secchi, Promotion 2015, Imperial College of London

Reportage écrit en décembre 2015 :
2015-12-17_130535Interview de Marine Secchi, Promotion 2015, en 1e année en Bsc Biology, à Imperial College, Londres

Rencontre avec Marine Secchi, 18 ans, titulaire d’un Bac S OIB (mention Très Bien) obtenu en juin 2015. Lauréate du Cambridge Profeciency CPE grade B et de l’IGCSE Biology grade A*.

Pourquoi avoir postulé à Imperial College ?
J’ai postulé car j’étais attirée par  Londres surtout, l’étranger, le prestige, le cursus très large et les opportunités…La pression du système français et le système prépa / médecine ne me correspondait pas…le monde anglo-saxon semble aussi plus libre pour changer de direction. Ceci étant, il faut vraiment bien réfléchir car on doit se sentir capable de travailler seul, avec peu d’heures de cours et devoir s’inventer sa méthode.

 Quelles sont les exigences d’Imperial College pour pouvoir y rentrer ?
L’offre que j’ai reçue me demandait: 17de moyenne générale avec 18 en biologie, 17 en math, 16 en physique.  Je n’ai pas eu d’interview mais en général beaucoup d’élèves en ont un.

Comment s’organisent les cours ?  
J’ai 17h de cours environ: 10h d’amphi (les profs changent chaque semaine), 3h de lab, 1h de tutorat, 1h de tutorat par des élèves, 2h d’éco (horizon course). Nous sommes 140 élèves en amphi, 8 en tutorat, 15 en tutorat avec élèves, 70 en lab, une matière,  chimie et un peu de physique et de stats. Nous avons un tuteur personnel et des « biology parents anciens étudiants) mais cela ne nous aide pas beaucoup !

Comment le passage en année N+1 est-il géré ?
Pour valider mon année, j’aurai  2 partiels indépendants en février et juin, 2 matières chacune  (75%) et 25% de travail continu (environ 3 devoirs par matière).
Nous avons environ 1 devoir par semaine en moyenne: rapport sur les lab en majorité, parfois QCM, essay ou lab noté, ce qui fait environ 35h de travail personnel pour comprendre les cours et exos, approfondir, apprendre beaucoup de contenu, s’entraîner au QCM sur la plateforme de l’université !

Y a-t-il des stages obligatoires ?
Je pense qu’il y a un stage quasi obligatoire en 2ème année. Et j’ai choisi le parcours en 4 ans avec 1 année complète de stage en recherche/industrie en  3e année !

Comment es-tu logée ?
Je suis en résidence sur le campus de South Kensington en  chambre double (mauvaise expérience avec ma colloque singapourienne qui restait éveillée chaque nuit jusqu’à 2h du mat mais j’ai pu changer..). Il y a une super ambiance dans l’étage et la résidence.
L’an prochain, je voudrais tenter l’expérience de la coloc car les places en résidences sont rares !

A t-il été facile de s’intégrer ?
Il y a énormément de français, et c’est facile de s’intégrer ! Ca dépend du caractère mais  moi j’adore les gens avec qui je vis et avec eux je suis plutôt proche. Dans mon cours,  à part les TP, il n’y a  beaucoup d’opportunités. Il y a beaucoup d’italiens, anglais, américains, belges, espagnols, roumains, asiatiques, indiens, il y a vraiment le monde entier c’est super! (sauf quand on doit partager sa chambre avec une singapourienne !!!)

Comptes-tu faire des petits jobs pendant ta scolarité ?
Oui ! J’ai travaillé pendant 2 semaines dans une libraire, je vais essayer le tutorat peut-être…

 Et après, penses-tu travailler au Royaume Uni ? À l’étranger ?
Plus tard je ne sais pas, pour l’instant je ne vois pas trop d’opportunités en France mais on verra, là où il y aura du boulot !

Un grand merci à Marine  pour sa réactivité et sa gentillesse..
Vous pouvez contacter Marine par Facebook ou par e-mail (msecchi@orange.fr)